L’Amérique vivait dans un repos superbe, promenant vers la mer ses fleuves aux longs bras,
Balançant dans l’azur sa chevelure d’herbe au fracas éternel de ses Niagaras.
Elle poussait au ciel des végétaux énormes, ses nopals, ses cactus, et ses bois résineux,
Ses nocturnes forêts pleines d’étranges formes tordaient paisiblement d’inextricables nœuds.
Ses beaux oiseaux ridaient le golfe solitaire, ses lies fleurissaient sous les vents alizés;
C’était l’hymen fécond du ciel et de la terre, et des étés sans fin naissaient de leurs baisers.
Selon le poème "L'Amérique" de Sully Prudhomme
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